Pierre, l'apôtre

    De Wiki Maria Valtorta
    Dessin de Pierre par Lorenzo Ferri selon les indications de Maria Valtorta. Source : fonds documentaire de la Fondation Héritière de Maria Valtorta.

    C’est un galiléen de Bethsaïde. Il s'appelle Simon, mais Jésus le surnomme "pierre" (Képhas en araméen). Il est fils de Jonas, décédé au moment de la Vie Publique de Jésus. Sa mère reste anonyme. On ne lui connaît qu'un frère : André. Ils possèdent tous deux une maison, au bord du lac de Tibériade, voisines l'une de l'autre (EMV 50). Pierre est marié à Porphyrée et n'a pas d'enfant.

    Caractère et aspect

    Il est petit et trapu, à la voix légèrement rauque (EMV 93). Il paraît avoir quarante-cinq ans environ : ses cheveux grisonnants se hérissent plutôt qu'ils ne frisent. Ses yeux sont expressifs (EMV 577), ses mains, grosses et courtes, ont les veines saillantes. C'est "un grand vieux bambin" dit affectueusement Jésus (EMV 55).

    Pierre est volubile et assez facilement impulsif : il ne se maîtrise qu'au prix de gros efforts sur lui-même. Cela est particulièrement vrai envers Judas qui a le don de l'énerver (EMV 403).          

    Pierre est franc : "ce que j'ai sur le cœur, je l'ai sur les lèvres" est l'une de ses maximes (EMV 97). Son esprit de répartie frise parfois l'impertinence (EMV 123). Il ne dissimule pas ses erreurs :
    "Ah ! Non ! Pas de secret pour le Maître. Je me suis trompé, je mérite le reproche et tout de suite" (EMV 441).        
    Il est curieux et malin : cela amuse parfois Jésus (EMV 132).    

    Il est terre-à-terre et futé, mais au cœur généreux (EMV 50).    

    Il est autoritaire et parfois dominateur (EMV 153). Son frère André a pris l'habitude de s'effacer devant lui. Pierre est facilement intransigeant (EMV 199).

    La Vierge Marie, à qui Jésus demande ses impressions sur les apôtres, le définit ainsi :
    "Pierre aussi est bon. Plus dur parce que plus âgé, mais franc et convaincu" (EMV 101).

    L'apôtre

    C'est le quatrième apôtre appelé par Jésus.

    Pierre s'impose dès le début et intervient souvent. Il commente les faits, prend des initiatives, distribue les rôles. Son caractère entier et sans détours s’accorde mal avec les interventions de Judas, comme avec celles des notables plus ou moins hostiles : les prises de bec sont nombreuses, mais il apprend progressivement à se dominer sous les recommandations de Jésus (EMV 403).      

    Appelé à des déplacements fréquents, il déménage de Bethsaïda à Capharnaüm ville de naissance de sa femme Porphyrée : elle sera ainsi proche de sa famille. Ce déménagement est l'occasion pour sa belle-mère de reprendre la litanie des reproches envers son gendre chargé de tous les défauts (EMV 60). Le déménagement à Capharnaüm entraîne celui de Jacques et de Jean, les fils Zébédée, eux-mêmes apôtres. Le déménagement ne dure pas : la cohabitation du gendre et de la belle-mère est trop difficile. Le ménage revient s'installer à Bethsaïda.  

    L'instinct paternel de Pierre souffre de n’avoir pas d’enfant. Il est donc comblé lors qu’il devient, grâce à l'intercession de Marie, père adoptif de Margziam (Martial, Jabé), futur saint Martial, un jeune disciple prodige (EMV 199).    

    Après l'élection des douze apôtres, Jésus met progressivement Pierre en situation de chef des apôtres. Ce rôle est accepté spontanément par tous les apôtres, à l'exception de Judas. Pierre ne se sent pas sûr de lui dans cette fonction, même s'il y excelle.      

    Jésus souligne ses qualités : son métier de pêcheur lui a donné des qualités dont Jésus se servira pour le faire "pêcheur d'hommes" : la constance, le courage, la vigilance, la force.
    "Et ça te paraît peu, Simon Pierre ? lui dit-il pour le réconforter. Tu as tout ce qu'il faut pour être ma "pierre". Il n'y a rien à ajouter, rien à enlever. Tu seras le pilote éternel, Simon" (EMV 132).          
    Jésus salue aussi ses sacrifices :        
    "- Que de sacrifices, n'est-ce pas, Simon ? lui dit Jésus.      

    "- Sacrifices ? Lesquels ? s'étonne Pierre.    

    "- Sacrifices de ne pas questionner, de ne pas parler, de supporter Judas... d'être loin de ton lac... Mais Dieu te donnera une compensation pour tout" explicite Jésus (EMV 545).
    Cela n'empêche pas Pierre de se sentir indigne quand Jésus le charge de prendre, après lui, la direction de l'Église naissante. Il en est effrayé (EMV 343). Cette distinction est suivie d'une humiliation : voulant dissuader Jésus de monter à Jérusalem pour y vivre sa Passion, il se fait accuser publiquement d'avoir les pensées de Satan[1].

    Pierre est le témoin de la plupart des grands évènements : La Transfiguration (EMV 349), la dernière Cène (EMV 600), la Résurrection (EMV 626), l'Ascension (EMV 638), la Pentecôte (EMV 640), mais pas de la Crucifixion où il s'enfuit.        

    Son triple reniement lors de la Passion est pour lui une véritable épreuve : elle confirme à ses yeux son indignité. Ce souvenir le torture. Jésus Ressuscité, pour toute réponse, le confirme dans sa fonction de Pontife après l'avoir forcé à confesser par trois fois son amour pour effacer son triple reniement[2] (EMV 633).

    La venue du Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte, transforme du tout au tout ce patron pêcheur au langage et aux mœurs rudes, en chef assuré de l'Église naissante[3] (EMV 640).  

    Après cela, Pierre instaure le culte dominical au Cénacle, première église de l'ère chrétienne, consacrée par Jésus lui-même lors de la Cène (EMV 600).
    "Maintenant qu’il sait à quel usage Lazare a affecté la maison du Cénacle, il a décidé de commencer les agapes régulières et de célébrer les mystères réguliers le lendemain de chaque sabbat" rapporte Jean à la Vierge Marie (EMV 644).

    Sa mort

    Malgré les conditions de sa mort, telle que le rapporte la Tradition (crucifié tête en bas), Pierre bénéficie d'une mort bienheureuse, prédite plusieurs fois par Jésus à Pierre dans l'œuvre de Maria Valtorta :
    "À l'heure de ton aurore, tu verras sur la voûte du ciel, ton Jésus qui te sourira pour te dire : "Je t'aime, viens", et ton entrée dans l'aurore te sera plus douce que l'entrée dans la chambre nuptiale..." (EMV 58).
    Et encore :
    "L'heure viendra où tu ne voudras plus qu'accomplir le dernier sacrifice. Et alors tu auras toute la force venant du Ciel et de toi-même. Je serai là plein d'admiration à te regarder" (EMV 103).    
    Plus loin, Jésus lui prédit :
    "Tu mourras en disant mon Nom" (EMV 136).

    Son nom

    Simon, comme Siméon (Chimon - Shim'ôn), veut dire "qui entend". Référence historique : le second fils de Jacob qui sera retenu en otage par son frère Joseph devenu intendant du Pharaon.  

    Pierre (Céphas en araméen) est le surnom donné par Jésus : "Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirais mon Église".

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    Appel des premiers apôtres : EMV 48 EMV 49 EMV 50 EMV 51 EMV 53 EMV 54 EMV 55 EMV 56
    Début de l'apostolat en Galilée : EMV 57 EMV 58 EMV 59 EMV 60 EMV 61 EMV 62 EMV 64 EMV 65
    Voyage apostolique en Judée : EMV 70 EMV 71
    Choix des derniers apôtres : EMV 90 EMV 91 EMV 92 EMV 93 EMV 94 EMV 95 EMV 96 EMV 97
    Les derniers bergers : EMV 98 EMV 99 EMV 100 EMV 101 EMV 102 EMV 103 EMV 104 EMV 105 EMV 108 EMV 109
    En Judée avant la vie commune : EMV 110 EMV 111 EMV 112 EMV 115 EMV 116 EMV 117 EMV 118
    Enseignements sur les Dix Commandements : EMV 119 EMV 120 EMV 121 EMV 122 EMV 123 EMV 124 EMV 125 EMV 126 EMV 127 EMV 128 EMV 129 EMV 130 EMV 131 EMV 132
    Les fêtes de fin d'année : EMV 133 EMV 134 EMV 135 EMV 136 EMV 137 EMV 138 EMV 139 EMV 140 EMV 141 EMV 142
    La samaritaine : EMV 143 EMV 144 EMV 145 EMV 147 EMV 149
    L'apostolat féminin : EMV 152 EMV 153 EMV 154 EMV 155 EMV 156 EMV 157 EMV 158
    En Galilée, le choix des apôtres : EMV 160 EMV 161 EMV 162 EMV 164 EMV 165 EMV 166
    Le Sermon sur la Montagne : EMV 169 EMV 170 EMV 171 EMV 172 EMV 173 EMV 174 EMV 176
    Apostolat en Galilée : EMV 177 EMV 178 EMV 179 EMV 180 EMV 181 EMV 182 EMV 183 EMV 184 EMV 185 EMV 186
    Le second voyage pascal : EMV 187 EMV 188 EMV 189 EMV 190 EMV 191 EMV 192 EMV 193 EMV 194 EMV 195 EMV 196 EMV 197 EMV 198 EMV 199 EMV 200 EMV 201 EMV 202 EMV 203
    Apostolat en Judée : EMV 205 EMV 206 EMV 207 EMV 208 EMV 209 EMV 210 EMV 211 EMV 212 EMV 213 EMV 214 EMV 215
    Apostolat en Philistie : EMV 216 EMV 217 EMV 218 EMV 219 EMV 220 EMV 221 EMV 222 EMV 223 EMV 224 EMV 225
    La conversion de Marie-Madeleine : EMV 228 EMV 230 EMV 231 EMV 232 EMV 233 EMV 235 EMV 237 EMV 238 EMV 239 EMV 240 EMV 241 EMV 242 EMV 243 EMV 244 EMV 247 EMV 248 EMV 249 EMV 250 EMV 251 EMV 252 EMV 253 EMV 254 EMV 255
    Envoi des apôtres et disciples en mission : EMV 256 EMV 257 EMV 258 EMV 260 EMV 261 EMV 262 EMV 263 EMV 265 EMV 268 EMV 269 EMV 271 EMV 272 EMV 273 EMV 274 EMV 275 EMV 276 EMV 277 EMV 278 EMV 279 EMV 280
    Pérée, Galaad et Trachonitide : EMV 281 EMV 282 EMV 283 EMV 284 EMV 285 EMV 286 EMV 287 EMV 288 EMV 289 EMV 290 EMV 291 EMV 292 EMV 293 EMV 294
    Les fêtes de fin d'année à Nazareth : EMV 306 EMV 310 EMV 311 EMV 312
    Le voyage des disciples à Antioche : EMV 313 EMV 314 EMV 315 EMV 316 EMV 318 EMV 319 EMV 320 EMV 321 EMV 323 EMV 324 EMV 325 EMV 326
    Phénicie et Haute-Galilée : EMV 332 EMV 333 EMV 334 EMV 335 EMV 336 EMV 338 EMV 340 EMV 341 EMV 342 EMV 343 EMV 344 EMV 345 EMV 346 EMV 347
    La Transfiguration et le Pain du Ciel : EMV 348 EMV 349 EMV 350 EMV 351 EMV 352 EMV 353 EMV 354 EMV 355 EMV 356 EMV 357 EMV 358 EMV 359 EMV 360 EMV 361 EMV 362 EMV 363
    L'avant-dernière Pâque : EMV 364 EMV 365 EMV 366 EMV 367 EMV 368 EMV 369 EMV 370 EMV 371 EMV 372 EMV 374 EMV 375 EMV 376 EMV 377 EMV 378
    En Judée : EMV 379 EMV 380 EMV 381 EMV 382 EMV 383 EMV 384 EMV 385
    Adieux en Judée : EMV 386 EMV 387 EMV 388 EMV 389 EMV 390 EMV 391 EMV 392 EMV 393 EMV 394 EMV 386 EMV 387 EMV 388 EMV 389 EMV 390 EMV 391 EMV 392 EMV 393 EMV 394 EMV 395 EMV 396 EMV 397 EMV 398 EMV 399 EMV 400 EMV 401 EMV 402 EMV 403 EMV 398 EMV 399 EMV 400 EMV 401 EMV 402 EMV 403
    Plaine de Saron : EMV 404 EMV 405 EMV 406 EMV 407 EMV 408 EMV 410 EMV 411 EMV 412
    Pentecôte, Décapole et Plaine d'Esdrelon : EMV 413 EMV 414 EMV 415 EMV 416 EMV 417 EMV 418 EMV 419 EMV 420 EMV 421 EMV 422 EMV 423 EMV 424 EMV 425 EMV 426 EMV 427 EMV 428 EMV 429 EMV 430 EMV 431 EMV 432
    L'été à Nazareth : EMV 435 EMV 436 EMV 440 EMV 441 EMV 443 EMV 444 EMV 445 EMV 446 EMV 447 EMV 448 EMV 449 EMV 450 EMV 451 EMV 452 EMV 453 EMV 454 EMV 455 EMV 456 EMV 457 EMV 458 EMV 459 EMV 460 EMV 461 EMV 462 EMV 463 EMV 464 EMV 465
    En Syro-Phénicie : EMV 466 EMV 467 EMV 469 EMV 470 EMV 471 EMV 472 EMV 473 EMV 474 EMV 475 EMV 477 EMV 481 EMV 483
    La fête des Tabernacles : EMV 488 EMV 489 EMV 493 EMV 494 EMV 495
    En Moab et en Judée : EMV 496 EMV 497 EMV 498 EMV 499 EMV 500 EMV 502 EMV 503 EMV 504 EMV 505 EMV 509 EMV 510 EMV 511 EMV 514 EMV 515 EMV 519 EMV 520 EMV 521 EMV 523 EMV 524 EMV 525
    La fête de la Dédicace : EMV 527 EMV 528 EMV 529 EMV 531 EMV 532 EMV 533 EMV 534 EMV 536 EMV 537 EMV 538
    La résurrection de Lazare : EMV 545 EMV 547
    L'exil en Samarie : EMV 551 EMV 552 EMV 553 EMV 554 EMV 555 EMV 556 EMV 561 EMV 566 EMV 567 EMV 568 EMV 571 EMV 573 EMV 574
    Le retour vers Jérusalem : EMV 577 EMV 578 EMV 580 EMV 582 EMV 584 EMV 586 EMV 587
    La Semaine Sainte : EMV 589 EMV 590 EMV 592 EMV 594 EMV 595 EMV 596 EMV 597 EMV 598
    La Passion : EMV 600 EMV 601 EMV 612 EMV 614 EMV 615
    Le dimanche de la Résurrection : EMV 616 EMV 619 EMV 623 EMV 626
    De la Résurrection à l'Ascension : EMV 627 EMV 628 EMV 629 EMV 630 EMV 631 EMV 633 EMV 634 EMV 635 EMV 636 EMV 637 EMV 638
    Les temps apostoliques : EMV 639 EMV 640 EMV 641 EMV 642 EMV 643 EMV 644 EMV 646 EMV 647 EMV 648

    En savoir plus sur ce personnage

    Extraits du Dictionnaire des personnages de l’Évangile, selon Maria Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François Lavère, Éditions Salvator, 2012) :
    Saint Pierre est fêté le 29 juin en même temps que saint Paul. Son nom est cité 150 fois dans les écrits du Nouveau Testament.          

    On conserve de lui deux épîtres. La 2ème est parfois contestée. L'Évangile de Marc, son disciple, reflète son enseignement. Deux apocryphes du IIème siècle portent son nom: l'Évangile de Pierre et les Actes de Pierre.  

    Selon les Actes des apôtres Pierre préside l'assemblée qui élit l'apôtre Matthias en remplacement de Judas[4]. Les baptêmes qu'il opère chez le centurion Corneille et sa famille, ouvre l'Église aux païens[5].

    Vers 42, emprisonné par le roi Hérode Agrippa, il est miraculeusement délivré par un ange[6]. Pierre poursuit ensuite son activité en Judée et en Samarie. Puis à Antioche de Syrie, 3ème ville de l’empire, où un débat l’oppose à Paul[7].        

    En 48/49, il préside avec Jacques le mineur, le premier concile de Jérusalem[8].  

    Ensuite de quoi on estime qu’il resta sept ans à Antioche de Syrie dont il fut le premier évêque, avant Rome. Il vient enfin à Rome par deux fois.      

    Vers 65/67, sous l'empereur Néron, il est arrêté. On le crucifie dans les jardins de l’empereur sur la colline du Vatican. À sa demande, l'exécution a lieu la tête en bas.  

    L'empereur Constantin (IVème siècle) fit construire une Basilique au Vatican sur l'emplacement présumé de sa tombe. Elle est devenue la Basilique Saint-Pierre de Rome.        

    En 1939, à l’initiative de Pie XII, des fouilles furent entreprises sous la Basilique afin de localiser le tombeau de Pierre. En 1948, dans la foulée de l’audience avec Pie XII, un prêtre de la Secrétairerie d’État fit demander à Maria Valtorta si elle avait eu la révélation du lieu de sépulture de Pierre. Elle répondit par l’affirmative, mais la légèreté avec laquelle les Servites de Marie traitaient l’Œuvre à cette époque, interrompit la révélation. Aux fragments des textes mentionnés dans les Carnets[9], on en déduit, sans certitude, que son tombeau se trouve dans les catacombes de l’Ostrianum sur la voie Nomentana au nord-est de Rome, là où il enseignait.      

    Cependant, toutes les recherches menées par le Saint-Siège aboutirent le 26 juin 1968 à la reconnaissance officielle par Paul VI des ossements trouvés dans la Basilique. Le squelette y est sans tête puisque celle-ci était vénérée depuis le IXème siècle à Saint Jean de Latran[10].

    Notes et références

    1. Cf. Matthieu 16,23.
    2. Cf. Jean 21,15-17.
    3. Cf. Actes 2,1-13.
    4. Cf. Actes 1,15.
    5. Cf. Actes 11,1-17.
    6. Cf. Actes 12,1-19..
    7. Cf. Galates 2,11-16.
    8. Cf. Actes 15.
    9. Les Carnets, 25 juillet 1948, 1er août 1948, 7 août 1948, 26 et 27 août 1948, 29 août 1948.
    10. André-Marie Gérard, Dictionnaire de la Bible, Robert Laffont 1989.