Jaïre, le chef de synagogue

    De Wiki Maria Valtorta

    Ce chef de la synagogue ne paye pas de mine : il est de petite taille, gras et vieillot, la cinquantaine (EMV 59). Mais c'est un disciple courageux. Au tout début de la vie publique de Jésus, la guérison d’Aggée le possédé a lieu dans sa synagogue (EMV 59).

    Plus tard, il vient supplier Jésus de guérir Miryam, sa fille unique mourante. Jésus la ressuscite comme le rapporte l'Évangile[1] : "Talitha, koumi ! (Fillette, je te le dis, lève-toi !)" (EMV 230). Celle-ci devient une des vierges consacrées. On ne connaît pas l'épouse de Jaïre, avec qui il demeure derrière la synagogue (EMV 447). Il a par ailleurs encore sa mère : elle est mourante lors de la 3ème année de la vie publique de Jésus (EMV 460).

    Il affronte l’hostilité ambiante envers Jésus, notamment à l’occasion du discours du Pain de Vie[2] prononcé dans sa synagogue (EMV 354). Il est présent dans la foule des rameaux (EMV 590) puis n'est plus mentionné dans la suite de l'œuvre.  

    Seule une dictée ultérieure de Jésus à Maria Valtorta confirme l'engagement sincère et courageux de Jaïre[3].

    Son nom

    Jaïr, Ya'ïr "Yavhé illumine". Référence historique : l'un des descendants de Manassé et un des juges d'Israël.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 49 EMV 59 EMV 94

    EMV 229 EMV 230 EMV 266 EMV 269 EMV 279

    EMV 348 EMV 354 EMV 355 EMV 366 EMV 376 EMV 378

    EMV 446 EMV 447 EMV 460 EMV 465 EMV 490

    EMV 590

    En savoir plus sur ce personnage

    Extraits du Dictionnaire des personnages de l’Évangile, selon Maria Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François Lavère, Éditions Salvator, 2012).  
    Les fouilles archéologiques récentes ont apporté la preuve historique de l’existence d’une synagogue à Capharnaüm du temps de Jésus, mais nous n'avons pas trouvé de traces historiques de Jaïre en dehors des Évangiles où il est pourtant nommément cité.

    Notes et références

    1. Cf. Matthieu 9,18-26 ; Marc 5,35-43 ; Luc 8, 49-56.
    2. Cf. Jean 6,22-71.
    3. Les Cahiers de 1945 à 1950, dictée de mars 1949 : "Marie de Magdala, la grande pécheresse et la grande convertie, l'humble mère du défunt de Naïm, Jaïre, le chef de la synagogue, crurent aveuglément à mes paroles et ne voulurent pas agir par eux-mêmes mais me laissèrent faire ; ils suivirent avec confiance les ordres que je leur donnais et obtinrent la résurrection de leurs morts. Mais ceux qui veulent te faire accomplir des actions que je te déconseille d'accomplir sont-ils plus savants que Dieu, plus puissants que moi ? […] J'avais bien peu d'amis, et encore moins parmi les prêtres et les docteurs. Mais ces derniers étaient de bons amis. Jaïre, Joseph et Nicodème en faisaient partie, avec quelques autres dont le bon scribe."