Éléazar Ben Boëthos

    De Wiki Maria Valtorta
    C'est un membre connu et influent du Sanhédrin. Il rencontre Jésus chez Ismaël Ben Fabi, en compagnie de Chanania. La puissance de Jésus et son ascendant sur les foules devaient permettre, selon eux, de le proclamer roi :
    "Si tu sais mettre en œuvre l'épée, comme tu sais parler, il n'y aura pas de roi plus grand que Toi en Israël", dit-il à Jésus.
    Jésus le détrompe : son royaume n'est pas de ce monde (Cf. Jean 18,36).

    Éléazar demande conseil à Jésus : il a acheté une propriété mais il s'y trouve une vieille servante et le vendeur n'en veut pas. Éléazar ne veut pas jeter à la rue. Que faire ?

    Jésus le renvoie à lui-même et à la sagesse que lui donne l'âge (il est en effet âgé) :  
    Tu es très près de la Justice, Eléazar. Agis comme tu conseillerais de le faire et le Dieu de Jacob sera toujours avec toi (EMV 335).        
    Dès lors Éléazar s'ouvre progressivement à la lumière. Contre la majorité de ses collègues, il défend Jésus qu'ils accusent, notamment, d'impureté :        
    "Nous ne pouvons l'accuser sans savoir", proteste-t-il (EMV 368).  
    Lors du procès pour viol d'Éléazar Ben Anna, il est mis à l'écart pour avoir protesté contre l'injustice flagrante (EMV 376). Il se rapproche alors de Chouza (Kouza) lorsque celui-ci, avec un groupe d’amis - dont Manaën - complotent pour couronner Jésus (Cf. Jean 6,15) à la place d’Hérode Antipas. Les nombreux comploteurs se retrouvent secrètement dans la maison de Chouza en Décapole. "Non", répond fermement Jésus à leur proposition, mais ne leur fait pas griefs :    
    Je ne te fais pas de reproches, Éléazar, si juste pour la vieille servante qu'on t'a laissée, juste toujours, mais pas maintenant (EMV 464).          
    Lors de l'interrogatoire de Sidonia, l'aveugle-né (Cf. Jean 9,1-34) - un piège tendu avec la complicité de Judas - il prend de nouveau la défense de Jésus (EMV 510).

    Défense réitérée lors de la séance houleuse du Sanhédrin qui suit la résurrection de Lazare (EMV 549).      

    Avec Jean de Gaas, un synhédriste avec qui il s'est lié d'amitié, il prévient Jésus, revenu d'Éphraïm (Cf. Jean 11,54), que le Sanhédrin n'a pas désarmé contre lui (EMV 585).  

    Lors du procès de Jésus, il refuse de siéger au Sanhédrin en affichant publiquement ses opinions favorables à Jésus (EMV 604).

    Son nom

    Èl'azar (Elhasça – Elassa) signifie "Dieu à secouru - Dieu a fait" - Référence historique : l'un des fils d'Aaron, successeur de la charge sacerdotale.

    Où en parle-t-on dans l'œuvre ?

    EMV 335 EMV 368 EMV 376

    EMV 463 EMV 464

    EMV 510 EMV 542 EMV 546 EMV 548 EMV 549 EMV 570 EMV 585 EMV 588 EMV 596

    EMV 604

    En savoir plus sur ce personnage

    Eléazar ben Boéthos, second fils de Simon Boéthos, fut grand prêtre en 2 après J.C. mais fut rapidement déposé (Flavius Josèphe, Antiquités juives, XVII, 339;  XIII, 1 ; XIX, VI, 2).    

    Selon Maria Valtorta, il fit partie, avec Hillel, des sages convoqués par Hérode le Grand* pour savoir où était né le roi annoncé par les mages selon Matthieu 2,4.